Tel est pris qui croyait prendre ...
Paru sur le Monde.fr
"Il n'y a pas eu de traitement automatisé des données, mais un traitement manuel réalisé par un agent assermenté comme la loi l'autorise", répond Marc Guez, directeur de la SCPP (Société civile des producteurs phonographiques). "C'est faux, riposte l'avocat, il est aberrant de parler de traitement manuel alors que la recherche, la collecte, le traitement des donnés se fait avec l'aide de logiciels informatiques. Ensuite, la loi précise également que les données relevées doivent être non nominatives et ne doivent pas servir à la constitution de fichiers, ce qui est le cas dans cette affaire." "Il existe une importante jurisprudence en notre faveur, poursuit le directeur de la SCPP, le parquet se chargera probablement de faire appel suite à cette mauvaise interprétation de la loi par le tribunal correctionnel de Bobigny." "De nombreuses procédures engagées en France l'ont été dans des conditions similaires, reconnaît Jean-Philippe Hugot, cette affaire peut constituer une jurisprudence importante." Un point de vue que partage la Sacem, qui a déjà annoncé son intention de faire appel. Eric Nunès |
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