Le péril de l'auberge Parisienne...
Vu la nuit
passée, Paris… (le film).
Donc c’est
du Klapisch… mais du Klapisch lacrimale
Oubliez la
légerté des poupées même Russes, dans Paris on rédecouvre une vieille citation :
« La
vie ne vaut rien, mais rien ne vaut la vie » et ça tient 2h avec quelques
longueurs.
Bien filmé,
bien joué, bien casté, parfois original, la base scénaristique n’est pas sans
rappeler certains films de Lelouche tel que « il y a des jours et des
lunes » synthèse de destins croisés ; Paris fonctionne sur le même
principe avec parfois des scènes sans vraies raisons d’existance, tel que celle
du mannequin qui se fait culbuter dans les quartiers Bœuf à Rungis… mais aussi avec
de futurs morceaux d’anthologie tel le « en vous remerciant » de
Karin Viard, ou la fantastique scène du Psy.
A noter, le
plan de fin très proche de celui d’Into the Wild… et à mettre en opposition
avec la scène de conclusion du « péril jeune »
« En vous remerciant… »